FORT Emile + 1914 - 338e RI

Publié le par MarcO BENOIT-PERISSAT

Fort emile - 338e RI - 1914

Nom : FORT Prénoms : Armand Emile Marie
Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Sergent - 338e R.I. - Régiment d'Infanterie
Complément :
Matricule, recrutement : 642 - Angoulême
Date de naissance : 09/05/1885
Commune de naissance : Marthon
Département ou pays : 16 - Charente
Date du décès : 28/08/1914
Commune du décès : Le Transloy
Département ou pays : 62 - Pas-de-Calais
Lieu, complément :
Autres informations : Tué à l'ennemi lors du combat du Transloy / Rocquigny. - Jugement rendu le 21/04/1921 par le tribunal de Confolens, transcrit à Abzac, le 04/05/1921. - Mention Mort pour la France, inhumé dans le cimetière militaire du Transloy ( Pas de Calais) à l'ossuaire..

 

Ce 28 aout 1914, la commune d'Abzac, va perdre 10 de ses enfants, qui seront tués le même jour dans le même régiment infanterie le 338. Pour les cartes et plans voir  Guinot Jean sur Epenède, lui aussi est mort ce jour là dans le 338e RI
Les noms
Audonnet François
Bugnat Alfred dit Pierre
Bardu Joseph
Boineau Louis
Chinlot Marcel
Bourineau Jean Batiste
Bouyat François.

DeMontoux François
Fort Emile
Pairot François


Voir la fiche de François Audonnet pour le déroulement de la journée



D'après l'historique du 338e RI
COMBAT DE ROCQUIGNY (28 août 1914)
Le 28 août, le lieutenant-colonel ROBERT reçoit l'ordre de gagner la côte 123, puis la route
nationale de Péronne.
Aucun renseignement sur l'ennemi, le brouillard est intense. Le régiment est couvert par une avantgarde,
qui, avant d'avoir pris sa distance sur le chemin de Rocquigny, côte 123, reçoit des coups de
feu venant de la gauche.
Effectivement, le maréchal des logis AGABRIEL apporte ce renseignement : « l'infanterie allemande occupe la croupe 123 et les hauteurs nord de Sailly-Saillisel. »
L'artillerie vient se mettre en position à l'ouest de Rocquigny, les 17e et 20e compagnies sont chargées de la soutenir.
Vers neuf heures, le brouillard commence à se dissiper ; aussitôt une fusillade nourrie est déclenchée par l'ennemi placé à 200 mètres environ plus au sud et abrité dans deux tranchées.
Un mouvement de recul se dessine alors sur toute la ligne, des compagnies de réserve prennent position entre la côte 129 et les lisières sud du village de Transloy.
A midi le combat cessa.
Les pertes étaient sévères.
La retraite, commencée la veille, se continua le 27 et les jours suivants.

Publié dans 1914

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